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dimanche 9 novembre 2014

Brutus Delagre au front (nouvelle)

Un matin de juin 1916, notre lieutenant nous réveilla à 3 heures. On se faisait attaquer par les Allemands. Je pris mon fusil Lebel et partis au combat. Je sortis de notre abri pour aller dans les tranchées. Il y avait beaucoup de monde dehors pour protéger la ville de Mulhouse, qui était manifestement le but de cette attaque. Les obus nous tombèrent sur la tête. Mes compagnons de combat moururent les uns après les autres. Mais moi j'étais malin. Je pris un boyau qui m'emmena directement dans les tranchées allemandes. Il y avait un mort, juste devant moi. Je mis ses vêtements et alla vers les Allemands et je mis discrètement quelques explosifs. Je sortis de leurs tranchées et je jetai une dizaine de grenades F1. Il y eut des dégâts! Pour la première fois depuis  le début de la guerre, j'étais fier de moi. 
En effet la guerre était compliquée pour moi sachant que j’eus des pertes dans ma famille et mes amis. Je remis ma tenue française et repartit dans les tranchées alliées. La bataille n'était pas tout à fait terminée. Notre lieutenant nous envoya de l'autre coté du champ de bataille pour prendre les Allemands par surprise. Il fallait passer le no man's land. Ce fut un succès sauf pour notre lieutenant qui mourut pendant cette offensive d'une balle au cœur. Un nouveau lieutenant allait donc arriver. On alla tous se recoucher. Quiz sur la premi�re guerre mondiale
Avec toutes ces perturbations, je n'ai pas eu le temps de me présenter: moi c'est Brutus Delagre et je suis un chasseur alpin. Cela faisait deux ans que je suis à la guerre, j’étais à la guerre depuis le début, donc depuis 1914. Et j'espère qu'elle va bientôt se terminer! J'avais déjà eu des blessures à la guerre: au genou, au bras et un traumatisme crânien. 
Bref, à 6 heures du matin, on se réveilla. On était très fatigué par cette bataille, mais on dut rester éveiller toute la journée. Mon ami Mario, que j'avais rencontré dans une bataille repartit chez lui car il était blessé. Je me retrouvais tout seul et ne jouais plus avec les autres combattants aux cartes. Pire encore, je me retrouva dans un autre bataillon vers Reims car il manquait du monde là bas pour dépanner des blessés ou des combattants morts pendants les rudes combats du coin. Quand je fut arrivé près de mon nouveau camp, on était en pleine bataille et de nouveau il y eut énormément de Français morts dont un des lieutenants. Moi, je fus capturé par les Allemands. Malheureusement le lieutenant qui m’interrogeait était plutôt irrité. Et je faisais exprès de répondre n'importe quoi, ce qui l’énervait encore plus et il décida de mettre en cellule. Seulement le lendemain matin, je m'étais enfui à Paris car j'avais vu une fiche sur le bureau du lieutenant où il était écrit que les Allemands allaient attaquer Paris. Sauf que le taxi qui m'avaient emmené à Paris était rentré dans un arbre et je fut gravement blessé. Je revins donc chez moi et j'appris la fin  de la guerre. Ouf, nous comme Paris étions sauvés!

                                                                                                                                 Nouvelle par Damien Richard, 4°   

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