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vendredi 10 octobre 2014

Tenir grâce aux autres

 Carte envoyée par Jean Neyron à sa femme le 26 août 1914 (texte ci-dessous)

On s'attache beaucoup au groupe avec lequel on se bat, on vit et on meurt. Un soldat ne peut pas vivre dans des tranchées seul, il a besoin d'être en contact avec un proche en écrivant des lettres ou un camarade. La solidarité entre les différents membres des groupes a formé un véritable tissu des armées de la Grande guerre. Les "loisirs" ont pour but de rappeler une vie sociale et normale: journaux de tranchées, matchs de football, spectacles, créations d'objet, jeux de cartes... Il y a aussi l'écriture des carnets personnels et celle des lettres à destination des proches ou de la famille qu'on appelait aussi les "siens". Les correspondances permettent de savoir à quel point les poilus continuaient à vivre, avec leurs agriculteurs en particulier car ils s'intéressent aux récoltes et les pères de famille qui s'intéressent aux résultat de leur enfants. Comme quoi les familles suivaient dans l'angoisse le destin des leurs, prisonniers ou disparus...

 Carte envoyée par Jean Neyron à sa femme le 26 août 1914 (archives personnelles de Mme Berthod)


Ps: la lettre fut le lien vital de millions de soldats. En période calme les soldats pouvaient écrire une lettre par personne et par jour. En France, des millions de lettres en franchise militaire furent expédiées quotidiennement et plus de dix millions de lettres pour tout l'ensemble de la Grande Guerre.


Fiona Clochey, 5°2

jeudi 9 octobre 2014

Les activitées dans les tranchées

Pendant la guerre, les soldats sont dans des tranchées, ils se battent, y vivent et y dorment. Ils ont aussi besoin de divertissements pour supporter l'horreur de la guerre.



Voilà un kit de couture Français, que les soldats reçoivent  avant de partir à la guerre, il leur sera utile pour coudre leurs spécialités ainsi que leurs rôle dans l'armée et bien sur pour recoudre des boutons. 
Objets que nous a présentés par Mr Perrier à l'académie chablaisienne







 Les soldats peuvent aussi fumer pour se détendre. Ici leur pipe et leurs papiers à cigarette.
Objets que nous a présentés par Mr Perrier à l'académie chablaisienne




Ils jouent aussi beaucoup aux cartes, aux dames et autres jeux pour occuper les longues journées loin de leur famille.


Le divertissement préféré des soldats est l'ouverture des lettres de leurs proches restés s'occuper des campagnes et des animaux, et bien sûr leur  renvoyer des lettres et aussi un plaisir. Le service postal était très efficace pendant la guerre, pour maintenir le moral des soldats.


mercredi 8 octobre 2014

Les débuts de la guerre

Départ de l'hôtel de ville, cinq minutes avant l'assassinat, scène immortalisée par le photographe de la cour autrichienne Carl Pietzner.

Tout a commencé le 28 juin 1914 avec l'assassinat de l'archiduc François-Ferdinand et de sa femme, Sophie, la duchesse de Hohenberg, à Sarajevo en allant à l'hôtel de ville.


 Tout d'abord, c'est un jeune homme nommé Gabrinovitch qui lance une grenade sur leur voiture. L'archiduc la relance sur la chaussée mais elle explose sous la voiture suivante, ce qui fait plusieurs officiers blessés. Les autorités sont parvenues à rattraper Gabrinovitch puis le cortège poursuit sa route. Puis, à quelques centaines de mètre de l'hôtel, la voiture ralentit pour prendre un virage, mais, soudain, un homme saute sur le marchepied et tire à coup de revolver sur le couple. Ce meurtrier est un étudiant serbe, nommé Gavrilo Prinzip. Le couple meurent peut de temps après. 

 Arrestation de Gavrilo Princip

Quelque temps plus tard, la cause de l'attentat fut découverte: les nationalistes serbes redoutaient de voir François-Ferdinand, devenir un empereur et mener une politique de concessions à l'égard de ces territoires pour mieux les maintenir sous l'autorité des Habsbourg. 
La Une du New York Times , 29 juin 1914

Pour les nationalistes serbes, c'est une façon de provoquer l'Autriche et de l'entraîner dans la guerre, une guerre dans laquelle les Russes risquent d'intervenir parce qu'ils ont le souci de se conserver un accès en Méditerranée par les détroits du Bosphore et des Dardanelles dont les Autrichiens ne manqueraient pas de s'approcher en cas de victoire sur les Serbes. C'est toute l'influence Russe sur les Balkans qui est en jeu. 
Les Autrichiens, eux, peuvent compter sur leur alliance avec l'Allemagne de l'empereur Guillaume II. En cas d'intervention des Russes, les Allemands se porteraient au secours des Autrichiens. mais les Russes eux-mêmes ont pour alliée la France, laquelle interviendrait à son tour. 
On voit l'engrenage infernal qui risque de se mettre en route à la suite de l'attentat de Sarajevo. Les Français et les Anglais ont conclu un accord depuis 1904. 

L'Europe, à cette époque, domine encore le monde, mais elle est profondément divisée entre quelques grandes puissances qui s'épient l'une l'autre et se rivalisent dans tout les domaines. 
Au lendemain des guerres napoléoniennes, l'Angleterre était devenue la première puissance européenne. Or après la victoire sur la France en 1871, l'Allemagne s'est affirmée peu à peu comme la rivale la plus redoutable de l'Angleterre. La tension entretenue par l'Allemagne alimente le sentiment d'un conflit inévitable. L'alliance avec la Russie rassure la République française, mais elle inquiète l'Allemagne qui s'estime encerclée. D'autant que l'Italie, alliée de l'Allemagne et de l'Autriche-Hongrie, ne parait nullement disposée à intervenir au sujet de la Serbie. Les Allemands estiment que les Russes n'oseront pas réagir par l force. 
Le dernier conflit contre le Japon en 1904 a mal tourné pour la Russie et a provoqué une révolution en 1905. Ils donnent confiance à l'Autriche, qui adresse le 23 juillet un ultimatum à la Serbie. Mais l'Autriche n'a pas accepté certaine exigences, alors, elle rompt les pourparlers et décide une mobilisation partielle de ses troupes, puis déclare la guerre, le 28 juillet, à la Serbie. C'est le début d'une grande guerre mondiale qui va durer quatre ans et faire des millions de morts.


Source: 1914-1918 par Michel Winock                                                           
résumé écrit par Lucas DIAZ, 5°

mardi 7 octobre 2014

Objets de la vie quotidienne dans les tranchées

Toutes les photos ont été prises à l'académie chablaisienne (Tous ces objets sont authentiques et appartiennent à Mr Perrier)

Casques, képi et gourde
Gourde, timbale, casserole et plaque de soldat


Scie pliable + tenaille
bagues fabriquées par les soldats avec des éclats d'obus
verres et divers objets fabriqués par les soldats dans les tranchées avec des éclats d'obus
seau en tissu (réserve d'eau)

lundi 6 octobre 2014

Pourquoi les surnomme-t-on les poilus?

                                                        Leur surnom

Le surnom de ''poilu'' a été donné seulement aux soldats français de la guerre 14-18 et n'a été que très peu utilisé pendant la Seconde Guerre mondiale. Ce mot de ''poilu'' faisait partie de l'argot français et désignait une personne courageuse, virile. Le mot vient d'une expression bien plus ancienne qui est ''brave à trois poils'' qui était utilisée par Molière pour indiquer que la personne avait du poil au ventre.

Il faut noter que les soldats entre eux ne l'utilisaient pas et s'appelaient : ''les hommes''. Il existe aussi la version qui dit que les soldats des tranchées ne pouvaient pas avoir de conditions d'hygiène convenables et laissaient ainsi pousser barbes et cheveux. On ne peut y penser que pour le début de la guerre car avec les masques à gaz, les soldats furent obligés de se raser. 

L’argot français puise sa richesse dans différentes langues, dialectes et jargons professionnels.
 
source: billardbaltyde.com                                                    

                                                                                        par Jeanne Richard,

dimanche 5 octobre 2014

Une arme mortelle utilisée pendant la Grande Guerre


  Dessin de Sylvain Forté, 4°



« C’était donc peu de dire que le feu tue. Le feu moderne fauche ; il supprime ; il interdit le mouvement et la vie dans toute zone qu’il bat. » (Paul Valéry).



Les pertes sont inimaginables : sur 100 600 officiers d’infanterie mobilisés, 26 470 sont tués, 2 400 portés disparus ; pour la troupe, 22,9% sont décédés ou disparus sur les 5 056 000 fantassins mobilisés. Au total, le bilan dans les troupes françaises de 14-18 est de 1 346 200 décédés et disparus dont 38 200 Nord-africains et 34 200 indigènes coloniaux. Les pertes des instituteurs ont atteint 50% de leurs effectifs mobilisés.

Source: http://www.musee-infanterie.com


Photo prise lors de la sortie à l'académie chablaisienne







Caractéristiques de la grenade citron:

Corps : ovoïde quadrillé à col large.
Charge  90 g de cheddite.
Bouchon allumeur : à percussion.
Poids : 550 g.
Efficacité : mortelle dans un rayon de 50 mètres.
dangereuse dans un rayon de 100 mètres.