Translate

jeudi 6 novembre 2014

Retour dans le passé (suite de "histoire romancée sur la Première guerre mondiale").

Retour dans le passé



Pour voir la suite, voir ''Histoire romancée sur la Première Guerre mondiale".

Après la fin de la guerre, François arriva sain et sauf vers sa famille. Mais nous n'avons point connu le commencement. Je vous propose de connaître le début de l'histoire ci-dessous.


 

Nous sommes le 31 août 1914, François travaillait dans son champ. Robert, quant à lui, aidait François. 

Soudain, ils entendirent une personne crier et appeler les hommes du village. François et Robert allèrent vers lui, et presque tous les hommes du village s'étaient rassemblés. La personne était un messager. Il leur dit:

-Bonjour à tous ! Les évènements précédents, comme le meurtre de l'archiduc François-Ferdinand, ont engendré une guerre. Donc, demain, vous partirez rejoindre votre caserne de mobilisation dans le but d'aller combattre les armées adverses.

François et Robert lurent la confirmation sur l'appel de mobilisation placardé dans le village.
Tous les hommes du village furent contents à l'idée qu'il y ait du changement à la place des champs à gérer, de  nourrir les animaux. Ils pensèrent tous qu'ils allaient combattre luxueusement, dans des abris, qu'ils auraient de la bonne nourriture. Ils rêvaient tous. Mais François et Robert ne furent pas aussi joyeux à l'idée de cette guerre. Ils voulaient terminer les travaux des champs.
Le lendemain, tous les hommes du village, y compris François et Robert, dirent au revoir à leur famille, prirent quelques affaires et leur dirent qu'ils seraient revenus vers la fin du mois, mais ils n'étaient pas conscients que cette guerre allait durer bien plus d'un mois. Et les femmes se dirent qu'elles devraient, elles-mêmes, s'occuper de leur champs, de leurs animaux, de leurs enfants. 

Plus tard, tous les hommes firent connaissance avec le lieutenant Claudius. Ce dernier leur dit ce qu'ils devaient prendre et leur donna leur tenue. La veste était bleue et le pantalon rouge: cette tenue ne leur plaisait pas tellement. Puis, ils commencèrent à marcher et à s'éloigner de leur caserne de mobilisation.

Les combats furent sans réussite.
Puis, au mois de novembre, sur une plaine, le lieutenant leur dit de s'arrêter et de creuser une tranchée. Il leur expliqua comment il fallait faire mais ils l'interrogèrent tous en disant que l'abri n'était pas construit et qu'ils allèrent dormir sur le sol boueux plutôt que sur un lit. Le lieutenant ne leur répondit point et les obligea à creuser la tranchée. François et Robert comprirent qu'ils n'allaient pas passer une bonne guerre. Quelques jours plus tard, le 14 novembre 1914, une escouade allemande passa à proximité de la plaine, quand ils la virent, ils leur tirèrent tous dessus. La petite escouade de 10 soldats fût abattue. 

Le soir, François et Robert, prirent chacun une feuille en papier et écrivirent une lettre à leur famille en leur disant que tout allait bien de leur coté et qu'ils reviendraient bientôt. Puis ils les envoyèrent à l'aide de pigeons. Le jour suivant, ils commencèrent à mettre des barbelés, des sacs de sable car une troupe allemande était à deux pas de leur tranchée. Plus tard, tous les hommes dans les tranchées de réserve se mirent à sortir leur paquet de cartes, ou leur pipe et leur petite bouteille de vin. Le jour qui suivit, ils essayèrent de faire une alliance avec l'escouade allemande. Ils leur donnèrent un peu de leur vin, et les Allemands leur firent un peu fumer leur pipe. Mais, soudain, un coup de feu retentit, un soldat français fut touché, tous les soldats retournèrent dans leur tranchée et se mirent à tirer sur le camp adverse. Plusieurs soldats français furent abattus tandis que dans l'autre camp, presque tous les soldats furent tués, et ceux encore en vie fuyaient. Mais en tout cas cette guerre n'est pas prête d'être finie pour François et Robert.


Une fois ceci passé, ils retournèrent dans la tranchée principale. Ils allèrent poser des pattes de corbeau et des hérissons. Le soir tombé, un soldat amena à François une lettre écrite par sa famille. 
Dessus y était écrit :

Cher François,

Les enfants et moi allons bien, depuis ton départ, je travaille dans le champ comme toutes les femmes du village et les enfants m'aident à nourrir les vaches. Nous espérons que tu vas bien. A bientôt


Une fois lu, il reprit une demi-feuille de papier et leur écrit :


Cher famille,

Je vais très bien, continuez comme ça, je serai bientôt rentré à la maison. Courage à vous tous, avec toutes mes pensées.


Il l'envoya. 
Le jour suivant, une escouade allemande passa sur le champ, plusieurs soldats marchaient sur les pics, la troupe française leur tirèrent dessus. François et Robert prirent leur fusil Lebel et se mirent à tirer sur l'escouade. Au bout d'une vingtaine de minutes, l'escouade allemande fût abattue. 
La guerre continua, jour après jour. Elle était interminable.

Une année plus tard, une troupe britannique vient en renfort à l'escouade de François et Robert. Ils les aidèrent pendant de longs jours, puis ensuite, ils partirent aider une autre escouade française. La guerre, fit rage pendant encore plusieurs années et François et Robert y participaient chaque jour. Ils n'en voyaient pas la fin.



Pour voir la suite, voir ''Histoire romancée sur la Première Guerre mondiale".


Lucas DIAZ 5°


mercredi 5 novembre 2014

Exposition proposée par les collégiens

François Joseph Richard, 1891-1914
Venez découvrir bientôt notre exposition sur la Grande Guerre de 14-18 vue de la Vallée d'Aulps.

Vous pourrez découvrir l'histoire de François Joseph Richard,  né le 30 avril 1891 à Morzine et mort à Mandray le 3 septembre 1914, avec une trentaine de documents passionnants sur son histoire pendant la Première Guerre  mondiale.





Du début de la Guerre à sa mort, vous verrez des documents très variés, dont une correspondance passionnante entre la famille de François Richard et une famille du front, la famille Koening, qui s'est occupée de l'enterrer...

Notre exposition est à découvrir à la salle culturelle de Saint Jean d'Aulps, à côté du collège.
Le vernissage de l'exposition aura lieu vendredi 7/11 à 19h.

Horaires d'ouverture de l'exposition: 
samedi 8 novembre de 10h à 12h et de 15h à 18h
dimanche 9/11 de 10h à 12h et de 15h à 18h
lundi 10 novembre de 15h à 18h
mardi 11 novembre de 15h à 18h
mercredi 12 novembre de 15h à 18h
jeudi 13 novembre de 15h à 18h.
On vous attend nombreux!!
Les élèves de l'atelier histoire



mardi 4 novembre 2014

Spectacle "l'Appel du Tocsin"

Tous les élèves de la Vallée d'Aulps (du collège, des écoles primaires et des lycées) sont invités par l'association Histoire et patrimoine de Morzine et la commune de Morzine à assister à la représentation théâtrale:

 "l'Appel du Tocsin" 

présentée au Palais des Sports de Morzine le samedi 8 novembre 2014 à 17h.
Entrée libre pour les enfants, 10€ pour les adultes. Venez nombreux!

Ce formidable spectacle théâtral fédère 120 comédiens, dont des choristes, une fanfare, une section théâtre d'enfants et de jeunes comédiens d'une classe de CM1.
Il est basé sur une histoire vraie, mise en scène et jouée par la troupe Fun en bulle.
La pièce raconte la guerre au travers de l'histoire de 3 frères de Massongy. Le premier, Albert, est décédé fin 1917 des suites d'une grave blessure au bras. Le second, Emile, a dû être interné dans un hospice où il est décédé en 1930. Enfin le troisième, Alphonse, a été gazé dans une tranchée en 197 mais a pu s'en tirer...


2ème représentation à Morzine le dimanche 9 novembre à 20h30. Enfants: 6€, adultes: 10€

lundi 3 novembre 2014

Femmes à l'usine

Les gouvernements des pays belligérants instaurèrent une économie de la Grande Guerre pour fournir le front en armes et ravitailler les soldats et les populations civiles. En France, dès 1915, la production monta jusqu'à 100 000 obus par jour.
Il fallut donc s'assurer des approvisionnements en matières premières mais aussi mobiliser toute la main-d'œuvre disponible. Les femmes  travaillaient dans les usines ou industrie d'armements. Ceci devint leur spécialité et elles gagnent le nom de "munitionnettes" . Les femmes recherchent du travail en usine pour pouvoir vivre ou survivre. Elles continuent aussi de remplacer les hommes dans les fermes.

Prends garde au môme... hein !
Dessin publié dans La Baïonnette, n° 124, 15 novembre 1917
in J.-M. PINCHEDEZ et J.-M. DELAIRE, Vivre et faire vivre la guerre
d'après les carnets de guerre des instituteurs de Haute-Marne

Service éducatif des Archives départementales
et CDDP de la Haute-Marne, 1990.


                                                                                                Fiona Clochey,5°2

dimanche 2 novembre 2014

Les réfugiés en Haute-Savoie

Les réfugiés en Haute-Savoie

Des réfugiés au lycée Berthollet d'Annecy © Archives départementales de Haute-Savoie 


Considérés comme autant de "bouches inutiles", près d'un demi-million de femmes, d'enfants et de vieillards habitant les zones occupées du nord et de l'est de la France ont été évacués par les autorités allemandes entre l'automne 1914 et la fin des hostilités. Acheminés via la Suisse par convois ferroviaires, ces rapatriés français arrivaient dans un état de grand dénuement.

D'abord station d'attente puis, à partir de janvier 1917 centre principal du dispositif d'accueil mis en place par les pouvoirs publics, la station thermale d'Evian les Bains a pris en charge, réconforté, soigné et hébergé plus de 375 000 d'entre eux.


A voir à la maison Gribaldi à Evian jusqu'au 16 novembre 2014:


Signé Druelle Vadim et Michaud Kévin, 4°

mardi 21 octobre 2014

L'art du poilu

L'art de poilu appelé aussi art des tranchées était l'art exécuté par les soldats pendant les période de répit, entre deux montées aux combats. Les soldats peignaient et sculptaient ce qu'ils trouvaient .

Les poilus décoraient et peignaient les douilles d'obus qu'ils trouvaient sur le champ de bataille.
http://www.verdun-meuse.fr/images/pages/DouilleObus.jpg
                                                        Douille d'obus de 75 mm et de
                                                         23 cm de haut
                                                         source:verdun-meuse.fr

 Ils décoraient aussi les briquets abimés en les taillant avec leurs couteaux:      comme ce briquet de table
                                                                  source:wikipedia



L'art de tranchée n’était pas pratiqué que pour s'amuser mais aussi pour rapporter un peu d'argent à son domicile car les soldats envoyaient leurs créations à leur famille et celles-ci les vendaient pour un peu d'argent .
Mais l'art des tranchée c'était aussi des artistes qui peignaient  leur situation pour informer les autres ce qu'était la guerre.
Si vous passez à Paris pendant les vacances, il y a une expo "Vu du front, représenter la Grande guerre" au musée de l'armée aux Invalides. 
Félic Vallotton, Verdun, 1917, musée de l'Armée

Signés Mattéo et David, 5°




samedi 18 octobre 2014

Les obus et leurs substances


Pendant la guerre une des plus grosse cause des décès est l'obus.



                                                

La plupart des soldats touchés, meurent  à cause de leurs gaz irritants, de leurs gaz qui étouffent et d'autres qui attaquent les poumons.




                                           science & vie junior ,p 60-N°107 août 2014

Signé Marie, 5°






vendredi 17 octobre 2014

Ma vie dans les tranchées (nouvelle)

J'étais tranquillement installé sur mon lit, quand ma mère m'appelle :

 « Jean, va me chercher le pain et le journal s'il te plaît ». 

Je pars et arrivé chez le marchant de journaux j'achète le journal. Sur le chemin du retour je vois écris en gros titre « l'Allemagne déclare la guerre à la France  » !
« Tous les hommes en âge de faire la guerre doivent partir vers leur centre de mobilisation le 3 août 1914 ».
En lisant cette phrase, je lâche le journal qui tombe dans une flaque d'eau.
Je cours chez mon meilleur ami Marcel et une fois arrivé chez lui, j'ouvre la porte mais aucun son ne sort de ma bouche. Marcel prend alors le journal mouillé dans mes mains moites et lit le gros titre. Il est  autant abasourdi que moi.

Le lendemain je reçois une lettre me disant de me rendre immédiatement à la gare pour partir en direction de Chambéry. A peine arrivé, nous subissons un entrainement intensif. Quand nous sommes prêts nous partons à pieds vers le front de l'est. Nous devons tirer sur des inconnus, sur des garçons qui pourraient être nos amis. Mais aucune attaque ne permet la victoire.
Après 8 mois d’horreur, certains d’entre nous obtienne une permission. Un répit de quelques jours! Ma mère m'écrit qu’elle viendra me voir, mais deux jours plus tard je reçois une nouvelle lettre de sa part me disant qu'elle était gravement malade : elle avait la tuberculose! Malheureusement, je dois repartir au front avec Marcel et je ne peux donc pas aller la voir.
Après trois longs et durs jours de combat, Marcel se prend deux balles : une dans la jambe qu'on arrive à lui extraire et une autre dans le thorax qui le tue quatre jours plus tard. Mon meilleur ami est mort mais la guerre n’est pas fini malheureusement.
Même les autres copains ne me font pas oublier la mort de Marcel.
Un soir en hiver, le téléphone sonne. C'est Alphonse, un ami qui m'appelle. Il me passe le médecin de ma mère qui m'annonce son décès pendant la nuit.
J'ai vu tant de corps autour de moi trainer, de personnes hurler que j'étais désormais habitué à perdre des personnes à qui je tenais. Mais la mort de ma mère me marque à jamais.
Les jours passe et la guerre continue, mais je commence à m'habituer à lutter contre ces barbares. Mais bon, j’ai été aussi séparé de mon ami Jean parce que j’ai du partir en direction de Verdun et lui en direction de l’Autriche-Hongrie. Depuis on ne s’est plus jamais recroisé. Nous étions en 1916 nous appelions cette année l’année terrible ! Nous nous étions battus contre des rats qui nous venaient dessus pendant la nuit, nous avions tellement de poux dans les cheveux qu’on s’est tous rasé la tête ou pour ceux qui tenait vraiment à leur cheveux couper très court.
La on a fait ce qui s’appelle la guerre en arrière. Dès que les Allemands reculaient on avançait, mais ils étaient assez rusés pour faire en sorte qu’on ne gagne pas de terrain. Alors ils ont empoisonné l’eau des puits détruis tous derrière eux, les ponts, les voix ferrées etc…
Après ça est venu l’année 1917 qui était pour dire mieux que l’année 1916 car les Américains nous sont venus en aide à partir du 26 juin 1917 et nous ont envoyés presque 1 800 000 soldats. Nous avions donc reprit confiance en nous. De savoir qu’un si grand pays était à nos cotés nous réconfortait. L’année passait et on gagnait du terrain on en reperdait et ainsi de suite. En 1918, nos alliés Russes et l’Allemagne font la paix le 3 mars, mais malheureusement pas nous. 
J’étais horriblement triste de savoir que quand pour moi la guerre serait finit il n’y aura personne pour m’accueillir en triomphe chez moi, alors la vie me convenait comme ça. 
Et puis le 29 septembre la Bulgarie signe l’armistice, l’Autriche –Hongroie la demande aussi  et l’Allemagne de-même le 4 octobre. Ensuite après plus d’un petit mois le  8 novembre la France accepte de signer. Nous signons donc le 11 novembre l’armistice avec les Allemands. Quand le commandant nous apprend ça, je saute en dehors des tranchées que j’avais contribué à creuser et je cours de partout. 
Rentré chez moi, je me sens si seul. Sans ma mère et mon meilleur ami j'ai tout perdu et je resterai traumatisé par ses 4 ans de guerre !


Ecrit par Héloïse et Marine, 5°

jeudi 16 octobre 2014

Différentes armes utilisées dans les tranchées

Toutes ces photos ont été prises à l'académie chablaisienne
Piège

couteau, grenade, grenade artisanal

obus (le bas)

obus (entier)

sac, fusil


lance fusée, pistolet

Signé Thibault G, 5°


mercredi 15 octobre 2014

mardi 14 octobre 2014

Soldats tombés aux combats originaires des Gets

 Dans les archives de la mairie des Gets il y a des revues paroissiales qui parlent des soldats des Gets décédés pendant la Grande Guerre.





Jean-Claude Gallay est mort à 23 ans au champ d'honneur le 23 juin 1915.







Alphonse Bergoend, fils d'Aristide, mort pour la France à Barrenkopf 
( Alsace ) à 20 ans le 25 juillet 1915








Henri Ducrettet est mort à 26 ans pour la France le 12 août 1914




Signés: Mattéo et David, 5°

lundi 13 octobre 2014

Les combats aériens et maritimes

Les combats aériens
   
A la veille de la guerre, l'aviation est populaire. Elle est pourtant déjà présente dans toutes les grandes armées mais son utilité est encore contestée. En France, mais surtout en Allemagne, les dirigeables ont toujours la faveur.

Avec la stabilisation des lignes entre les pays, les missions de aériennes se diversifient progressivement entre l'observation, la photographie aérienne, le réglage de l'artillerie, bombardement et chasse. Tout au long de la guerre, les pays se battent pour conserver ou reprendre la maîtrise du ciel.
L'aviation connaît ainsi de grands progrès techniques. Assez régulièrement, un nouvel avion fût créé et donne une supériorité à  l'un des pays. Les avions Allemands sont le Fokker et l'Albatros, pour la France, c'est le Nieuport et le Spad et pour l'Angleterre, c'est le Sopwich

Les combats maritimes
   
En 1914, toutes les grandes marines militaires disposent de sous-marins. Ce sont de nouvelles armes et leur efficacité est prouvée par les Allemands dès le début de la guerre.

Au début de 1917, l'Etat major allemand décide de mener une guerre sous-marine à Outrance. Il pense qu'en coulant mensuellement 300 000 tonnes, les Anglais seront obligés de négocier avant 6 mois, elle envisage aussi, une intervention américaine, mais elle considère qu'elle serait tardive. Du coup, les pertes britanniques sont énormes: 555 000 tonnes en février, et 850 000 en avril. Ces évènements menaçant la liberté des mers sont jugés inacceptable par le président des Etats-Unis, Wilson. Il déclare, par la suite, la guerre à l'Allemagne le 2 avril 1917.



Lucas, 5°

vendredi 10 octobre 2014

Tenir grâce aux autres

 Carte envoyée par Jean Neyron à sa femme le 26 août 1914 (texte ci-dessous)

On s'attache beaucoup au groupe avec lequel on se bat, on vit et on meurt. Un soldat ne peut pas vivre dans des tranchées seul, il a besoin d'être en contact avec un proche en écrivant des lettres ou un camarade. La solidarité entre les différents membres des groupes a formé un véritable tissu des armées de la Grande guerre. Les "loisirs" ont pour but de rappeler une vie sociale et normale: journaux de tranchées, matchs de football, spectacles, créations d'objet, jeux de cartes... Il y a aussi l'écriture des carnets personnels et celle des lettres à destination des proches ou de la famille qu'on appelait aussi les "siens". Les correspondances permettent de savoir à quel point les poilus continuaient à vivre, avec leurs agriculteurs en particulier car ils s'intéressent aux récoltes et les pères de famille qui s'intéressent aux résultat de leur enfants. Comme quoi les familles suivaient dans l'angoisse le destin des leurs, prisonniers ou disparus...

 Carte envoyée par Jean Neyron à sa femme le 26 août 1914 (archives personnelles de Mme Berthod)


Ps: la lettre fut le lien vital de millions de soldats. En période calme les soldats pouvaient écrire une lettre par personne et par jour. En France, des millions de lettres en franchise militaire furent expédiées quotidiennement et plus de dix millions de lettres pour tout l'ensemble de la Grande Guerre.


Fiona Clochey, 5°2

jeudi 9 octobre 2014

Les activitées dans les tranchées

Pendant la guerre, les soldats sont dans des tranchées, ils se battent, y vivent et y dorment. Ils ont aussi besoin de divertissements pour supporter l'horreur de la guerre.



Voilà un kit de couture Français, que les soldats reçoivent  avant de partir à la guerre, il leur sera utile pour coudre leurs spécialités ainsi que leurs rôle dans l'armée et bien sur pour recoudre des boutons. 
Objets que nous a présentés par Mr Perrier à l'académie chablaisienne







 Les soldats peuvent aussi fumer pour se détendre. Ici leur pipe et leurs papiers à cigarette.
Objets que nous a présentés par Mr Perrier à l'académie chablaisienne




Ils jouent aussi beaucoup aux cartes, aux dames et autres jeux pour occuper les longues journées loin de leur famille.


Le divertissement préféré des soldats est l'ouverture des lettres de leurs proches restés s'occuper des campagnes et des animaux, et bien sûr leur  renvoyer des lettres et aussi un plaisir. Le service postal était très efficace pendant la guerre, pour maintenir le moral des soldats.


mercredi 8 octobre 2014

Les débuts de la guerre

Départ de l'hôtel de ville, cinq minutes avant l'assassinat, scène immortalisée par le photographe de la cour autrichienne Carl Pietzner.

Tout a commencé le 28 juin 1914 avec l'assassinat de l'archiduc François-Ferdinand et de sa femme, Sophie, la duchesse de Hohenberg, à Sarajevo en allant à l'hôtel de ville.


 Tout d'abord, c'est un jeune homme nommé Gabrinovitch qui lance une grenade sur leur voiture. L'archiduc la relance sur la chaussée mais elle explose sous la voiture suivante, ce qui fait plusieurs officiers blessés. Les autorités sont parvenues à rattraper Gabrinovitch puis le cortège poursuit sa route. Puis, à quelques centaines de mètre de l'hôtel, la voiture ralentit pour prendre un virage, mais, soudain, un homme saute sur le marchepied et tire à coup de revolver sur le couple. Ce meurtrier est un étudiant serbe, nommé Gavrilo Prinzip. Le couple meurent peut de temps après. 

 Arrestation de Gavrilo Princip

Quelque temps plus tard, la cause de l'attentat fut découverte: les nationalistes serbes redoutaient de voir François-Ferdinand, devenir un empereur et mener une politique de concessions à l'égard de ces territoires pour mieux les maintenir sous l'autorité des Habsbourg. 
La Une du New York Times , 29 juin 1914

Pour les nationalistes serbes, c'est une façon de provoquer l'Autriche et de l'entraîner dans la guerre, une guerre dans laquelle les Russes risquent d'intervenir parce qu'ils ont le souci de se conserver un accès en Méditerranée par les détroits du Bosphore et des Dardanelles dont les Autrichiens ne manqueraient pas de s'approcher en cas de victoire sur les Serbes. C'est toute l'influence Russe sur les Balkans qui est en jeu. 
Les Autrichiens, eux, peuvent compter sur leur alliance avec l'Allemagne de l'empereur Guillaume II. En cas d'intervention des Russes, les Allemands se porteraient au secours des Autrichiens. mais les Russes eux-mêmes ont pour alliée la France, laquelle interviendrait à son tour. 
On voit l'engrenage infernal qui risque de se mettre en route à la suite de l'attentat de Sarajevo. Les Français et les Anglais ont conclu un accord depuis 1904. 

L'Europe, à cette époque, domine encore le monde, mais elle est profondément divisée entre quelques grandes puissances qui s'épient l'une l'autre et se rivalisent dans tout les domaines. 
Au lendemain des guerres napoléoniennes, l'Angleterre était devenue la première puissance européenne. Or après la victoire sur la France en 1871, l'Allemagne s'est affirmée peu à peu comme la rivale la plus redoutable de l'Angleterre. La tension entretenue par l'Allemagne alimente le sentiment d'un conflit inévitable. L'alliance avec la Russie rassure la République française, mais elle inquiète l'Allemagne qui s'estime encerclée. D'autant que l'Italie, alliée de l'Allemagne et de l'Autriche-Hongrie, ne parait nullement disposée à intervenir au sujet de la Serbie. Les Allemands estiment que les Russes n'oseront pas réagir par l force. 
Le dernier conflit contre le Japon en 1904 a mal tourné pour la Russie et a provoqué une révolution en 1905. Ils donnent confiance à l'Autriche, qui adresse le 23 juillet un ultimatum à la Serbie. Mais l'Autriche n'a pas accepté certaine exigences, alors, elle rompt les pourparlers et décide une mobilisation partielle de ses troupes, puis déclare la guerre, le 28 juillet, à la Serbie. C'est le début d'une grande guerre mondiale qui va durer quatre ans et faire des millions de morts.


Source: 1914-1918 par Michel Winock                                                           
résumé écrit par Lucas DIAZ, 5°

mardi 7 octobre 2014

Objets de la vie quotidienne dans les tranchées

Toutes les photos ont été prises à l'académie chablaisienne (Tous ces objets sont authentiques et appartiennent à Mr Perrier)

Casques, képi et gourde
Gourde, timbale, casserole et plaque de soldat


Scie pliable + tenaille
bagues fabriquées par les soldats avec des éclats d'obus
verres et divers objets fabriqués par les soldats dans les tranchées avec des éclats d'obus
seau en tissu (réserve d'eau)

lundi 6 octobre 2014

Pourquoi les surnomme-t-on les poilus?

                                                        Leur surnom

Le surnom de ''poilu'' a été donné seulement aux soldats français de la guerre 14-18 et n'a été que très peu utilisé pendant la Seconde Guerre mondiale. Ce mot de ''poilu'' faisait partie de l'argot français et désignait une personne courageuse, virile. Le mot vient d'une expression bien plus ancienne qui est ''brave à trois poils'' qui était utilisée par Molière pour indiquer que la personne avait du poil au ventre.

Il faut noter que les soldats entre eux ne l'utilisaient pas et s'appelaient : ''les hommes''. Il existe aussi la version qui dit que les soldats des tranchées ne pouvaient pas avoir de conditions d'hygiène convenables et laissaient ainsi pousser barbes et cheveux. On ne peut y penser que pour le début de la guerre car avec les masques à gaz, les soldats furent obligés de se raser. 

L’argot français puise sa richesse dans différentes langues, dialectes et jargons professionnels.
 
source: billardbaltyde.com                                                    

                                                                                        par Jeanne Richard,

dimanche 5 octobre 2014

Une arme mortelle utilisée pendant la Grande Guerre


  Dessin de Sylvain Forté, 4°



« C’était donc peu de dire que le feu tue. Le feu moderne fauche ; il supprime ; il interdit le mouvement et la vie dans toute zone qu’il bat. » (Paul Valéry).



Les pertes sont inimaginables : sur 100 600 officiers d’infanterie mobilisés, 26 470 sont tués, 2 400 portés disparus ; pour la troupe, 22,9% sont décédés ou disparus sur les 5 056 000 fantassins mobilisés. Au total, le bilan dans les troupes françaises de 14-18 est de 1 346 200 décédés et disparus dont 38 200 Nord-africains et 34 200 indigènes coloniaux. Les pertes des instituteurs ont atteint 50% de leurs effectifs mobilisés.

Source: http://www.musee-infanterie.com


Photo prise lors de la sortie à l'académie chablaisienne







Caractéristiques de la grenade citron:

Corps : ovoïde quadrillé à col large.
Charge  90 g de cheddite.
Bouchon allumeur : à percussion.
Poids : 550 g.
Efficacité : mortelle dans un rayon de 50 mètres.
dangereuse dans un rayon de 100 mètres.